Le métro, un moyen de transport efficace !

Publication date
04.08.2022

Le célèbre «Tube » londonien est le plus vieux métro du monde. Il a été inauguré le 10 janvier 1863. Très vite, d’autres villes européennes adoptent le métro comme mode de transport : Athènes en 1869, Istanbul en 1875, Budapest en 1896 et Paris en 1900. Rapide, permettant de transporter un nombre élevé de passagers, régulier, ne dépendant pas du trafic (ou des accidents) en surface, écologique… les avantages du métro sont indéniables. Au fil des années, il s’est imposé, transportant un nombre considérable de passagers chaque jour.

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© Markus Freise
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Des chantiers partout dans le monde

Plus de 150 ans après sa création, ce mode de transport est encore et toujours d’actualité. Nombreux sont les chantiers entamés dans les années 2000, de création ou de prolongement de lignes. Les villes changent, grandissent, se modernisent et pensent différemment leur mobilité. Le métro y est toujours bien présent et toujours plébiscité notamment pour sa rapidité, sa flexibilité, ses économies à long terme. Différents chantiers sont en cours dans des villes similaires à Bruxelles : Lausanne, Milan, Turin, Stockholm... En avril 2003, Madrid inaugurait 47 km de nouvelles lignes de métro, une première en Europe. L’extension du métro de Varsovie a été ouverte au public en avril 2020 ; celle de Rotterdam en septembre 2019.

En construction actuellement, Le Grand Paris Express comprendra quatre nouvelles lignes de métro autour de la capitale, soit 200 km de lignes et 68 gares. Et, pour l’anecdote sachez que certaines villes projettent aussi un futur métro 3 : Lausanne et Mumbai.

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Société du Grand Paris

La connexion des réseaux

A l’heure de l’intermodalité c’est-à-dire le lien entre les différents mode de transport, le métro a bel et bien sa place. Le plan Good Move de la Région de Bruxelles-Capitale opte pour « une ville agréable et sûre, constituée de quartiers apaisés, reliés par des axes structurants intermodaux, et centrée sur des transports en commun efficaces et une circulation plus fluide. Chacun devrait être à même de choisir le mode de déplacement le plus approprié, en fonction de sa destination et de ses besoins à un moment donné. »
 

Le Métro 3 s’inscrit dans cette maille de mobilité reliant le Nord et le Sud de Bruxelles, à l’image du Réseau express métropolitain (REM) actuellement en construction à Montréal. Comme l’explique Jean-Marc Arbaud, président de CDPQ infra, responsable de la réalisation du REM : «Le REM c’est comme une artère qui est capable de transporter beaucoup de gens, rapidement, de façon efficace et que ceux-ci puissent y accéder facilement. Pour que cela fasse du sens, il faut que ça se connecte avec les autres réseaux. C’est comme s’il y avait de petites artères qui vont se connecter à une plus grande : ça développe beaucoup plus les capacités de transport en commun quand on le pense comme un réseau nerveux ou sanguin mais l’analogie est bonne ».

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Un mode de transport bénéfique

Des arguments qui rejoignent ceux du Métro 3 : une connexion à un réseau plus grand, reliant les banlieues (les communes hors Pentagone) et une gare (la Gare du Nord). Comme à Bruxelles, on ajoute une ligne de métro nord-sud qui vient joindre des lignes existantes : un projet qui renforce le réseau et qui améliore l’offre, répondant ainsi à la croissance démographique de certains quartiers bruxellois.
 

Sans oublier que la construction d’un métro est bénéfique pour la ville : facilité de déplacements mais aussi réduction de la pollution et du bruit, apaisement de la circulation en surface, amélioration de la santé, création d’une région plus durable. Avec la construction du Métro 3, Bruxelles a tout à gagner !